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Facile Finance

20 novembre 2012

L’effet de levier d’un Turbo varie en fonction de

L’effet de levier d’un Turbo varie en fonction de l’écart de prix entre le sous-jacent et le niveau de la barrière. Plus le prix du sous-jacent sera proche de la barrière, plus l’effet de levier sera important. Au contraire, plus le prix du sous-jacent sera loin de la barrière, plus l’effet de levier sera faible.

Exemple d'un effet de levier sur un Turbo : Barrière éloignée

Un turbo CALL sur un indice Y qui a une barrière à 10 000 points avec cet indice Y qui cote à l’instant T : 10 200 points. Le turbo a été créé par l’émetteur avec une parité de 100.

Le prix du produit sera alors de : (10200-10000)/100 = 2 €

Le prix du produit qui sera approximativement de 2 € (hors prime de Gap) nous permettra alors de déterminer l’effet de levier du produit à cet instant :

Cours du sous-jacent / (cours du produit * parité) = effet de levier

10200/(2*100) = 51x

Ainsi, l’effet de levier sera de 51x sur le turbo Call défini ci-dessus lorsque l’indice Y cote 10200 points. C’est-à-dire qu’une hausse de l’indice de 1% impliquera approximativement une hausse de 51% du Turbo.

Exemple d'un effet de levier sur un Turbo : Barrière proche

Autre exemple avec un indice Y très proche de la barrière désactivante. Si l’on prend en compte les mêmes caractéristiques du Turbo cité plus haut et un indice Y qui cote 10 050 points.

Le prix du Turbo Call sera alors égal à : (10050-10000)/100 = 0.25 €

L’effet de levier sera égal à : 10050/(0.25*100) = 402x

L’effet de levier sera donc de 402x lorsque l’indice Y cote 10050 points. C’est-à-dire qu’une hausse de l’indice Y de 1% induira une hausse du prix du Turbo de 402%.

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1 août 2012

Les agences de notation

A chaque crise financière les agences de notation sont montrées du doigt.

Lors de la crise financière asiatique et dans le cas de l’Argentine en 1997, ou encore lors de la bulle internet et de la faillite ENRON de 2001, elles auraient sous-estimé jusqu’au dernier moment les risques de défaut de paiement.

Dans les années 2004-2007, elles auraient sur-noté des produits financiers qui se sont révélés toxiques.

Et aujourd’hui, elles auraient conduit la Grèce au bord de la faillite et aggravé la crise financière de la zone Euro par leurs décisions d’abaisser les notes de la dette publique de la Grèce, puis celles du Portugal et de l’Espagne.

Procès trop facile pour des boucs-émissaires idéaux ? Ou vrais coupables ?

http://www.levier-financier.fr/les-cap-finances/

1 août 2012

Comprendre la crise (2)

Ce qui s’est passé est finalement assez facile à comprendre :

  • La Banque Centrale a progressivement relevé ses taux de 1 % en 2004 à plus de 5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation et de la croissance américaine. Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face.
  • Les arbres ne sont pas montés jusqu’au ciel et les prix de l’immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l’ensemble des Etats-Unis. Résultat : la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l’immobilier. Les pertes se sont donc accumulées également du côté des prêteurs. Des établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers, retrouvés en difficulté.

A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits « subprime » dépassait 15 % contre 5 % en moyenne à la même époque pour l’ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui-même record depuis 1986. Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de l’emprunteur et à la vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007, que près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait concerner in fine quelque 3 millions de ménages américains.

Sur la base d’un taux de défaillance de 15 %, l’évaluation initiale du coût financier de la crise des « subprime » était de 160 milliards de $. Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière mondiale.

1 août 2012

Comment la crise des « subprime » a-t-elle commencé ?

La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l’achat de leur logement.

Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêt préférentiels (en anglais « prime rate »), mais seulement à des taux moins préférentiels (« subprime »).

L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer sur les taux d’intérêt extrêmement bas pratiqués pendant des années par la Banque centrale des Etats-Unis (la « FED ») à partir de 2001 après la crise boursière sur les valeurs « internet ». En outre, les crédits étaient rechargeables, c'est-à-dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisait l’emprunteur à se réendetter du montant de la progression de la valeur de son patrimoine.

Cela a soutenu la forte croissance des Etats-Unis.

Comprendre les leviers financiers

1 août 2012

A quoi sert un Cap Finance ?

Vous trouvez attractifs les taux variables ou modulables du marché des crédits immobiliers mais ne souhaitez tout de même pas subir une hausse intempestive ? Et bien sachez qu’il existe un produit fait pour vous : le Cap Finance. C’est une option que vous posez sur le taux d’intérêt du crédit que vous allez contracter. Vous fixez ainsi avec votre banque un plafond au delà duquel vous estimez que le taux d’intérêt est trop important (par taux d’intérêt, il est sous entendu le taux appliqué par le marché).

Et ensuite, que va faire le Cap ?

Et bien tout simplement, il va vous faire gagner de l’argent. En effet, Cap Finance, ce produit financier sophistiqué va vous permettre de percevoir de la part de l’établissement prêteur le différentiel entre le taux qui vous est maintenant appliqué (les taux variables peuvent prendre jusqu’à 3 points), et qui suis celui fixé par le marché, et le taux plafond que vous avez déterminé à la signature de votre contrat. C’est à dire que quoi qui se passe, vous profiterez d’un taux attractif (puisqu’il est variable, celui-ci peut être plus bas que celui appliqué par les établissements financiers), mais ne ressentirez pas jamais la répercussion d’une hausse : vous serez assuré grâce au Cap Finance.

cap-finances-reunion

Salle de réunion

Même si ce produit est payant (en effet, vous payez une prime sur celui-ci), les avantages qu’il vous fournira dépassera largement toutes les espérances : il s’agit d’une réelle assurance contre toute hausse de taux d’intérêt.

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1 août 2012

De l’idée de levier financier

Investisseurs de tout pays ne cherchent pour leurs placement qu’une seule et unique chose, qui est pour eux la plus importante : il s’agit de la rentabilité. Ainsi, lorsqu’ils effectuent des placements, que ce soit en Union Européenne ou sur les marchés américains ou asiatiques, ils désirent obtenir le meilleur effet de levier possible pour leur placement. D’ailleurs, certains produits financiers de types spéculatifs en proposent certains dont les résultats sont tout bonnement incroyables : son épargne peut être multipliée par 200 en ne déplaçant qu’un seul pion sur l’échiquier de ses placements.

Dans le monde des finances d’ailleurs, d’importants leviers financiers permettent aussi de limiter les risques pour les acteurs du marché : afin d’éviter d’avoir d’importantes dettes, ceux-ci mettent en place des produits dits de réassurance qui ont des effets multiplicateurs à 3 chiffres. Ils leur permettent, même si leur choix est le mauvais, de limiter au maximum les pertes.

Leviers financiers : quels dangers ?

Comme dans tout produit, rentabilité rime malheureusement avec fort risque, et c’est la contrepartie inhérente avec ce genre d’offres : si l’on désire donner un coup d’accélérateur à ses placements, il faut aussi être capable de risquer de voir celui-ci disparaître. Mais souvent, et surtout depuis les derniers événements qui ont secoué les marchés, le jeu en vaut la chandelle : on a vu des investisseurs qui s’imaginaient ruinés multiplier leur capital par 10, 100 et parfois même par 1000 grâce à des effets de leviers qui ont rarement été atteints jusque là.

Source :http://www.levier-financier.fr/de-lidee-de-levier-financier/

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